L’évolution des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) accompagne des changements profonds dans les méthodes de travail. Ainsi, la majorité des documents produits dans le milieu de travail sont d’origine numérique. 

À cela s’ajoute une gestion plus fréquente de courriers électroniques qui offre de nouvelles possibilités en matière de communication, de partage et de stockage des documents. Il s’agit alors de s’adapter à ces nouveaux éléments en adoptant de nouvelles pratiques afin de tirer le meilleur parti de ces évolutions.

C’est dans ce contexte que la République de Djibouti doit relever le défi de la bonne gouvernance électronique pour répondre aux exigences de rapidité, de disponibilité et de simplicité des flux croissants des données et de documents.

Cette gouvernance électronique présente de nombreux avantages comme la suppression des contraintes liées à la gestion des dossiers physiques qui occasionnent des doublons et des pertes régulières, le partage et accès instantané aux informations diminuant ainsi les problèmes de circulation d’information et de communication entre les directions et les institutions du gouvernement et enfin l’archivage numérique pour remédier à la lourdeur du classement et l’insuffisance d’espace de stockage physique. 

Face à ce constat, la dématérialisation du papier est la solution incontournable pour gagner du temps, économiser de l’argent et optimiser l’organisation des services rendus aux citoyens.

Dans cette perspective de dématérialisation de bout en bout, la mise en place d’un Système Intégré de Gestion Electronique des Documents (SIGED) constitue un préalable et fait partie intégrante du Projet d’Appui à la Modernisation de l’Administration Publique (PAMAP) placé sous la coordination de l’Agence et avec le financement du groupe de la Banque Mondiale.